Matériel pêche sous-marine

L’importance du matériel

La plongée fait partie de ces sports où le matériel a une place primordiale. Une des principales raisons est l’adaptation à un milieu différent (densité, mode de déplacements, variations de pressions et de volumes, perception par les sens, problèmes de respiration…) et cette adaptation nécessite un travail physique, psychologique et un matériel spécifique.

Le matériel répond à plusieurs critères, il doit:

  • être utile, il aide à atteindre ses objectifs.
  • être simple, pour optimiser l’efficacité et ne pas parasiter les autres objectifs tels que la progression physique et psychologique, l’optimisation de la sécurité…
  • être efficace pour l’utilisation que l’on vise. Ce n’est d’ailleur pas forcément le prix et la qualité technologique qui alimente ce critère, mais souvent la personnalisation de SON matériel.
  • être autorisé, ceci pour prévenir les abus, les dangers ou une évolution négative de certaines pratiques.
  • apporter un plaisir d’utilisation (confort, esthétisme…)
  • être choisi et utilisé en fonction des éléments de sécurité qu’il apporte.
 Bien choisi, le matériel va nous aider à mieux vivre voire redécouvrir notre passion. Bien maîtrisé, et avec habitude et pratique, notre esprit automatise son utilisation et nos pensées peuvent se focaliser sur l’efficacité d’une action telle qu’un agachon et la capture d’un poisson par exemple.

Pour optimiser le choix, l’achat et l’utilisation du matériel, il est important de se tenir régulièrement au courant. Pour cela il faut encore une fois communiquer un maximum lors des rencontres et des discussions avec d’autres pêcheurs (sorties, forums, stages, soirées amicales…).

N’hésitez pas bien sûr à demander conseil aux vendeurs spécialisés, leur longue expérience vous permettra de faire le bon choix.

Accès rapide

Le lestage

L’équipement du pêcheur sous-marin

En règle générale il faut chercher l’équipement le moins encombrant, soit le plus hydrodynamique, le plus confortable et le plus simple possible.  Il parait alors évident de ne JAMAIS accrocher quelque chose à soi, même un innocent filet par exemple.  Il faut encore moins relier à sa ceinture une inoffensive drisse de bouée qui parait si facile à détacher ou à couper… Le drame peut survenir d’un tout petit soucis matériel, surtout avec l’effet « panique ».

Un dernier conseil : jamais de changements de dernière minute. Par exemple ne jamais changer son couteau de place.

 La combinaisoncombinaison-leroi-blue-elite

Vous devez tout d’abord choisir une combinaison de chasse (et non de plongée) c’est à dire sans fermeture éclair, en jersey/lycra à l’extérieur et en néoprène refendue à l’intérieur. Puis son épaisseur en fonction de votre utilisation et des températures d’eau moyennes de la région ou vous plongez.  L’eau chaude savonneuse et la meilleure façon de l’enfiler. On choisira un pantalon sans bretelle avec pissette (homme).

Comment choisir sa combinaison

 

Le lestage

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C’est l’élément majeur de sécurité  ! Il doit permette une bonne flottabilité en surface et son largage en plus d’être instantané, doit permettre une flottabilité positive à la profondeur de chasse CHOISIE. On pourra s’orienter vers des COMPLÉMENTS DE LESTAGES (petit baudrier, plombs de chevilles…) qui s’ajoute à notre ceinture facilement largable.

En savoir plus sur le lestage

Tableau Lestage

 

Le masque

Chercher le compromis entre confort, petit volume et bon champ de vision.

Comment savoir si un masque est à votre taille ?

  • 1 – Plaquez le masque sur votre visage sans mettre la sangle.
  • 2 – Inspirez un peu d’air par le nez puis bloquez votre respiration
  • 3 – Maintenez votre respiration bloquée comme si vous étiez en apnée, si le masque tient sur votre visage, il est à votre taille. Sinon, tournez-vous vers un autre modèle.

Ces 3 étapes permettent de vérifier que le masque essayé est à votre taille et assurent qu’il sera étanche et que vous ne serez pas perturbé par des entrées d’eau lors de vos apnées.

Bien choisir son masque

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Le tuba

Le choix se fera en fonction de votre préférence et se portera ainsi sur un tuba de chasse sous-marine et apnée souple ou rigide. Les rigides permettent aux chasseurs d’avoir une meilleure ventilation en surface, tandis que les tubas de chasse sous-marine souples sont parfaits pour la chasse sous-marine à trous et la remontée en surface sans turbulences. Pour les deux types de tubas de chasse sous-marine, on retrouve deux coloris, soit le noir classique ou un coloris camouflage pour se fondre dans le décor sous-marin. Privilégiez un tuba qui soit à la fois souple, peu encombrant et sans soupape. En respectant les trois critères, vous limitez les résonances et profitez d’une ventilation à la fois discrète et efficace.

 

Arbalètefusil

Adaptée à chaque chasse, il est inutile quelle soit trop longue même si l’eau est très claire. Eviter de changer trop souvent d’arbalète, vous serez surpris de louper du poisson à porter ! Habituez vous à un modèle, que vous pouvez personnaliser, de préférence un 90cm (le plus polyvalent) avec une flèche inox parfaitement droite, et des sandows rapides et souples. Faites des essais sur cibles. Méfiez vous des petits guides flèches qui souvent dévient la flèche !! Préférez un guide flèche intégrale.

Choisir son Arbalète

Arbalètes

 

Les palmespalmes

Adaptées à l’exercice et au nageur. Pour débuter, préférez les palmes en plastique. Pour la pêche avec beaucoup de nage de surface et un peu de profondeur on tendra pour une palme longue, souple, légère et réactive (par exemple en fibre de verre ou carbone).

Choisir ses palmes

 

 

Matériel obligatoire et accessoires interdits

Sont interdits en PSM:
  • tout objet permettant la capture de crustacés ou de coquillages (sauf les gants !)
  • les fusils à cartouche de gaz
  • la lampe ou tout foyer lumineux
  • un équipement permettant la respiration sous l’eau, même simplement en présence sur le bateau servant à la pêche (sauf autorisations spéciales; oxygénothérapie autorisé sur le bateau)
  • et bien sûr tout objet ou produit présentant un danger quelconque ou une non conformité (atteinte à l’environnement, équipement n’étant aux normes etc.) par exemple une arbalète armée hors de l’eau, un produit polluant…

 

Est obligatoire:graines-de-sauveteurs-drapeaux-peche.JPG

  • une signalisation correcte et adaptée: Bateau + pavillon alpha, planche (ou bouée) + pavillon rouge type croix St André ou diagonale blanche.
  • les documents justifiant le droit de pratiquer (carte d’identité, licence voire autorisation des affaires maritimes et assurance). Ces documents sont à conserver dans son véhicule s’il ne peuvent être emmener. Les photocopies sont souvent acceptées par les autorités (qui peuvent exiger les originaux).bouee_omer_sphere-22031-1

Engins de navigation et accessoires associés

Le bateau

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Le bateau permet de faire de belles pêche sur des sites privilégiés, de partir en groupe et donc de favoriser les échanges et la convivialité. On peut chasser dans de longues veines de courant avec un pilote surveillant la dérive. C’est aussi trés agréable de transporter du matériel de sécurité, de la nourriture, du matériel électronique pour sonder ou se localiser (gps), du matériel de campping etc. Le but n’est pas de ramener 100 kg de poisson ! Alors n’oubliez pas que si vous choisissez d’optimiser votre matériel, vous devez rester dans le cadre de la pêche loisir  où la pêche se limite strictement aux besoins du foyer. Le bateau revient cher, il est polluant, bruyant et dangereux s’il est mal employé.

 

Le kayak(voir chapitre psm en kayak)IMG_1842

Il offre la possibilité de prospecter plus large et de faire des dérives moins contraignantes que celles pratiquées sans embarcation. Il permet d’atteindre les basses et les îlots côtiers qui sont souvent assez poissonneux lorsqu’ils ne sont pas trop visités. L’hiver on apprécie de ce réchauffer et de se reposer dessus.  Le kayak est très silencieux, efficace, non polluant. Il permet de transporter pas mal de matériel, de quoi faire bivouacs et randonnées par exemple.

 

planche_de_chasse_sevylor_divehunter-6373-1La planche

Elle permet une nage rapide via le transport du petit matériel et de la pêche, elle favorise les repos et la pêche en binôme en offrant un point d’appui.

 

 

La bouée-p-image-31260-grande

Facile à transporter, bien visible et peu encombrante, elle peu aussi servir de signalisation complémentaire  lors de la pêche sur épaves ou sur un plateau rocheux. Elle devient pénible à tracter si l’on veut transporter du matériel ou une pêche volumineuse (filet d’araignée).

 

Le sac

Pour ranger et transporter toutes vos affaires.drybagmonster_chiusa

 

Les bacs et bassines

Leur utilisation facilite le rangement et le transport du matériel et de la pêche, en bateau et en voiture surtout car cela permet de ne pas salir avec l’eau de mer ou le sang des poissons. Les grands bacs aide aussi pour le rinçage en limitant aussi le gaspillage d’eau douce! Le sable tombe au fond du bac ce qui est mieux que dans la canalisation de sa baignoire!!

Pour transporter le poisson on pourra préférer de grandes glacières par temps chaud.

Matériel et sécurité

Quelques exemples pour bateau et kayak principalement :

  • Eau pure, pour boire et nettoyer les blessures, les brûlures et les piqûres.
  • VHF (radio Very Hight Frequency) voire téléphone.
  • Caisson, sac et sachets étanche pour radio VHF, téléphone mobile, nourriture, feux de détresse…
  • Lampe / feux de détresse (surtout au large pour guider les secours en recherche)
  • Sifflet (en cas de détresse, si brouillard, bateau dont l’approche est dangereuse…)
  • Compas, GPS et corne de brume en cas de fort bouillard par exemple.
  • Pagaie de secours en kayak.
  • Trousse de soins et de premiers secours (+ aspirine parfois si besoin de fluidifier le sang comme par exemple en cas d’accident de décompression en plongée bouteille ou même pour certains apnéistes profonds)
  • Oxygénothérapie si possible (personnel formé) utile surtout lors de sorties de groupe ou de compétitions.

 

Quand utiliser l’oxygène :

Pour toute détresse flagrante, malaise, perte de sang, accident d’apnée, accident de plongée bouteille…

 

Quand utiliser la VHF :

En mer, de préférence si l’on a besoin de l’aide d’autres bateaux, de conseils d’évacuations, d’un hélicoptère etc.  On contacte le CROSS (centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) sur le canal 16 qui organisera les secours en mer.