Pêche en Kayak
L’utilisation du Kayak, une technique qui revient à la mode
Le kayak existe depuis plus de 2000 ans et est manoeuvré par les esquimaux dans les contrées de l’Arctique. Le pêcheur sous-marin moderne est intéressé par ce moyen de propulsion rapide qui silencieusement se faufile le long des roches, glisse sur les laminaires et permet de couvrir de longues distances sans se fatiguer. C’est une embarcation idéale pour la prospection, qui assure la sécurité du chasseur par la volume disponible où le matériel de rechange, la nourriture, la pharmacie, l’équipement de sécurité et le poisson, peuvent y être stockés dans les caissons étanches. C’est aussi un engin où le pêcheur peut véritablement se reposer entre ses apnées, se réchauffer (avec une petite veste de voile + un bon thé bien chaud par exemple) et se restaurer.
Se mettre à l’eau et remonter à bord demandent un peu de méthode et de technique à acquérir auprès des habitués: pas question de partir en mer sans avoir ce minimum mais, pour beaucoup, c’est une formalité et cela se fait dés la première sortie!
L’apprentissage du pagayage, de l’esquimautage, de la navigation selon les régimes des vents et des courants se feront progressivement. Et si les eaux se salissent au cours de la marée, rien n’empêche de filer une ligne pour pêcher à la traîne quelques prédateurs de passage tels que les maquereaux, les lieus ou les bars! Les coquillages (moules – palourdes – praires etc.) peuvent faire les frais d’une petite cueillette culinaire au passage d’une zone sablonneuse.
Le kayak apporte ainsi un supplément au plaisir de la pêche par la joie de naviguer « écologique », en symbiose avec la mer et la vie animale que le kayakiste apprivoise tel les cormorans, les pingouins et les guillemot que l’on croise sur nos côtes. C’est une activité conviviale quand on sort en groupe et l’été, le bivouac sauvage apporte de nouvelles joies de nuits passées sur des sites peu fréquentés!
Le kayak peut donc faire bien des adeptes avec un atout majeur qui est son poids plume, l’absence d’entretien, son transport facile en voiture.
Règles d’utilisation
Autrefois considéré comme un simple engin de plage, le kayak est, depuis un décret de 1982, un engin de sport dont la zone de navigation est étendue à 1 mille du rivage pour tout « kayak de mer » répondant aux normes actuelles.
S’il est correctement équipé et s’il a été éprouvé (et donc qu’il est immatriculé), le kayak de mer peut également être autorisé à naviguer à 2 miles d’un abri (bateau catégorie C).
Le plongeur en combinaison est dispensé du gilet de sauvetage normalement nécessaire au delà des 300m (zone des engins de plage).
Dans certaines conditions, il peut même aller jusqu’à 5 milles d’un abri. Il doit faire alors l’objet d’une déclaration et d’un contrôle auprès des Affaires Maritimes qui délivrent une autorisation valable 1 an. Il doit aussi répondre aux conditions suivantes : Bateau à structure rigide (pas de kayak gonflable). Longueur minimale de 4 m et largeur minimale de 50 cm. Il doit être ponté, insubmersible et pourvu d’un dispositif assurant l’étanchéité du trou d’homme (jupette) ainsi que d’un anneau de remorquage à chaque extrémité. Il doit être équipé du matériel de sécurité propre à la catégorie B: dispositif d’assèchement (pompe), compas, carte marine sur la zone de navigation fréquentée ; 3 feux rouges de détresse, miroir de signalisation, signal de brume (sifflet), lampe électrique étanche, 1 radio VHF étanche par groupe de 3 kayakistes. En effet, pour être autorisés à naviguer à plus de 2 miles (de jour seulement), les kayakistes doivent être au moins licenciés à la Fédération Française de Kayak.
(Merci de vous renseigner de la réglementation actuelle auprés des autorités compétentes)